Côté cavalier.e

• Si vous pensez que votre cheval mérite de vivre une « vraie » vie de cheval dans un environnement et avec une alimentation les plus naturels possibles !
• Si vous n’avez pas peur de marcher un peu pour aller le chercher et de ne pas trouver votre cheval à la porte du pré !
• Si vous préférez une petite pension à la ferme où chacun.e peut se connaître dans une bonne ambiance plutôt qu’un gros centre. (Nous privilégions toujours la communication et la bienveillance avec les propriétaires). 
• Si cela ne vous pose pas de problème que votre cheval soit en troupeau unique; en aucun cas un équidé ne sera isolé (sauf isolement temporaire lié à un protocole de soin particulier)
• Si vous souhaitez surtout rester sur le moyen à long terme à la pension, en effet nous préférons faire perdurer le noyau stable du troupeau mais également l’esprit familial et de proximité entre humain.es
• Si cela ne vous pose pas de problème de respecter nos engagements écologiques (savonnage des chevaux, administration non essentielle de Butox, temps limité de douche, etc.)
• Si vous pouvez accepter que l’intégration d’un cheval peut prendre un certain temps : l’intégration est toujours progressive, surtout en troupeau et dans le cas d’un gros changement de cadre de vie (notamment alimentaire)
  

Côté équidé :

• Si votre équidé est au minimum déferré des postérieurs
• Si votre équidé n’est pas un étalon
• Si le troupeau et notre gestion peuvent convenir à votre équidé. Bien évidemment nous sommes ouverts à des adaptations, mais nous restons conscients des limites de notre système pour certains équidés (pathologie grave impossible à prendre en charge, handicap moteur trop important, problèmes de sociabilité, etc.)

Si oui, alors notre pension est faite pour vous ! Mais le mieux est encore de venir la visiter pour vous faire une idée.

Nous constatons de nombreux professionnel.les et propriétaires particuliers déconseiller de mettre des équidés à l’herbe, soit en leur coupant totalement l’accès au pâturage soit en le réduisant fortement.

Nous voyons par exemple de nombreuses publications sur les réseaux sociaux à propos de taux de sucre dans l’herbe,de SME (Syndrôme Métabolique Equin) sous-diagnostiqué, d’impossibilité à mettre à l’herbe des équidés avec des troubles alimentaires sans fourbure, etc…

Mais d’après nos observations et nos recherches personnelles (basées sur la lecture d’études scientifiques notamment), notre avis diverge de ces personnes. Il nous apparaît qu’entre analyse biaisée de certaines études, marketing pro « paddock paradise », et déni des conditions d’hébergement de nombreux équidés, la vérité est tout autre.

Pour nous il apparaît qu’hormis dans des cas exceptionnels tout équidé peut être mis à l’herbe une bonne partie de l’année, pathologie ou non.

Par exemple, les études sur le taux de sucre n’ont en réalité rien prouvé du tout hormis qu’il n’était pas fiable donc nous faisons pâturer à toute heure de la journée.

Oui, certaines prairies de part leur composition prairiale et leur productivité peuvent représenter un danger pour de nombreux équidés, mais aussi pour des bovins et des ovins. Mais ce n’est pas excuse pour leur en interdire l’accès. La solution réside une amélioration des techniques de pâturage.

Ou encore, bien évidemment qu’un équidé privé toute sa vie de vrais temps de pâturage et d’un apprentissage de celui-ci, se jettera sur l’herbe le peu de temps qu’on lui en donnera l’accès. Donc oui en cas de trouble alimentaire, les problèmes de fourbure peuvent survenir. D’une part ils ne sont pas systématiques, et de nos observations avec de nombreux équidés anciennement fourbus ou de race à risque niveau obésité, nous avons toujours réussi à faire évoluer leur habitudes alimentaires afin de leur permettre de pâturer au sein de notre troupeau.

A savoir que priver un équidé d’herbe toute l’année à plus de chance de faire naître des pathologies, notamment respiratoires.

Pour avoir eu un cheval pendant des années de pension en pension, nous l’avons toujours vu heureux dans les grands troupeaux en rotations et malheureux dans les petits paddocks à 2 ou 3 chevaux max.
Avoir cette pension nous permets de nous rapprocher le plus possible des conditions idéales de vie pour nos chevaux.
Si vous avez eu dans le passé un cheval qui n’a pas pu s’intégrer dans un troupeau, demandez vous s’il avait un bon accès aux ressources.
On peut facilement croire qu’une grosse balle de foin peut suffire pour de nombreux chevaux. Quand on sait qu’il peuvent manger en moyenne 16h par jour et qu’il y a 4 à 6 ouvertures sur une cloche à foin… On comprend vite les problèmes d’agressions et de chevaux en sous-nutrition.

A notre pension :
-Nous créons autant de points de nourrissage au foin (petit et grands filets) que nécessaire.
-Quand ils sont à l’herbe au fil, on vérifie les 1ers jours que ça ne soit pas trop étroit.
-De même, l’abreuvoir doit être accessible par tous les équidés sans subir de pression du groupe.
-Pour intégrer un nouveau pensionnaire, nous les laissons se sentir avec un fil en séparation et nous sommes présents jusqu’à être sûrs que tout se passe bien.

N’oublions pas les gros avantages d’un groupe unique :
-Vous avez la certitude que votre équidé est traité tout aussi bien que les autres ! Chez nous, pas de chevaux abandonnés au fond d’un pré.
-Quand nous annonçons une vingtaine d’hectares de clôturé sur notre ferme, votre équidé va en profiter réellement !
-Une vraie vie de cheval, c’est une vie de troupeau. Ils trouvent leur affinités et ont une vie sociale riche. Des sous groupes se créent, c’est passionnant à observer  😊

Nous pouvons quand même séparer des chevaux en cas de problème de santé bien sûr. Voire peut être un jour faire un deuxième groupe pour les vieux chevaux dont la santé décline trop. Nous ne sommes pas rigides sur notre façon de faire, nous nous adaptons aux animaux en permanence !

Pour résumer, le paddock paradise, c’est un type d’hébergement avec une piste qui forme une boucle (ou plusieurs) autour des pâtures. Le paddock paradise strict consiste à nourrir les chevaux uniquement au foin à l’aide de filets disposés sur la piste. Ce qui est un contre sens à nos yeux, de priver le cheval d’herbe fraîche tout l’année (à l’exception de chevaux avec certaines pathologies).
Le gros avantage du paddock paradise va être de créer du mouvement et d’empêcher de ruiner les paddocks.
Nous nous sommes donc inspirés de ce concept pour créer notre pré « parking ». Où nous mettons les chevaux pour les périodes au foin : quand c’est trop boueux ou en cas de grosse canicule. En été ils peuvent avoir des filets à foin répartis le long de la piste et accéder à une grande partie de la piste à l’ombre dans la forêt. En hiver ils ont accès à la piste mais le foin est distribué en filets (à volonté, toujours) sur une partie stabilisée.

L’équi-piste est un mode d’hébergement sur le même principe mais avec une piste donnant accès à toutes les parcelles du pré. Ce qui permet de bonnes rotations, tout en sacrifiant uniquement la piste.
Nous avons 4 équi-pistes en plus de notre paddock paradise, dont tous les chevaux de la pension profitent grâce au groupe unique.
Ce qui nous permet de faire également une rotation sur les pistes. C’est important pour le parasitisme, la santé du sol et ça nous rallonge les rotations avec de l’herbe à pâturer sur les pistes ! 👌